Chaque année, plusieurs dizaines de pétrels viennent s'échouer viennent s'échouer dans nos villes et villages, sur nos routes, près du litoral ou dans l'intérieur.
Désorientés par nos lumières artificielles, ces oiseaux marins s'échouent à terre et sont incapables de redécoller. Vulnérables, ils sont alors exposés à de nombreuses menaces (prédateurs, circulation routière, ...) et à une mort quasi certaine.
Chaque année, la SCO se mobilise pour secourir ces oiseaux marins en détresse en faisant appel au grand public car un simple geste suffit souvent pour qu'il reprennent la mer.
Comment reconnaitre les pétrels ?
Les pétrels sont des oiseaux marins. Ils ont les pieds palmés. Ils ne sont pas à l'aise quand ils se déplacent au sol.
Leur bec est surmonté de narines en forme de tube.
Les trois principales espèces qui s'échouent sont :
- le puffin du Pacifique ou puffin fouquet. Il mesure environ 40 centimètres. Il a un bec fin et le plumage intégralement sombre. Il niche en arrière des plages des îles et îlots et en quelques zones de la Grande Terre. La population calédonienne de puffins de Pacifique est l'une des plus importante au monde.
- le pétrel de Tahiti. Il mesure environ 40 centimètres. Il a un bec fort. Son plumage est brun uniforme sur le dessus et le ventre est blanc. Il niche surtout dans la chaîne centrale et sur quelques îlots. La sous espèce calédonienne est endémique et quasi menacée d'extinction.
- le pétel de Gould. Il mesure environ 30 centimètres. SOn bec est court. Son plumage est gris et blanc et sa gorge est blanche. Il niche dans la chaîne centrale et s'alimente en mer. Cette espèce est endémique et menacée d'extinction.
Conduite à tenir en cas de découverte d'un oiseau échoué
Lorsqu'un oiseau marin échoué est trouvé, il doit être reccueilli dans un carton fermé mais troué, protégé et placé au calme et à l'abri de la chaleur. L'oiseau ne doit pas être nourri ni abreuvé. Prenez des photos de l'oiseau à transmettre à la SCO pour identification par courriel à l'adresse asso.sco@gmail.com.
Si l'oiseau est vif, que son plumage est intègre, qu'il n'est pas blessé (pas d'aile ou patte cassée ou pendante) et qu'il se défend quand on l'approche, il est suffisamment vigoureux pour repartir en mer. Il peut être relaché, uniquement en début de journée (afin d'éviter un nouvel échouage nocturne), depuis une plage ou un bord de mer. Il suffit de le lancer face au vent pour qu'il reparte.
Si l'oiseau semble faible, blessé, peu vigoureux ou malade ou en cas de doute sur son état de santé, l'oiseau doit être déposé pour soins au Parc Zoologique et Forestier si vous êtes sur le Grand Nouméa. En dehors de cette zone, il convient de contacter la SCO au 83.89.40 pour plus de précisions sur la conduite à tenir et les personnes ressources en mesure de prendre en charge l'animal.
Dans tous les cas, vous pouvez aussi déposer les oiseaux secourus auprès des vétérinaires et partenaires du réseau SOS PETRELS du Grand Nouméa et de brousse (liste des partenaires disponible ici).
Signalement des échouages
Afin de permettre à la SCO de mesurer les effets de la pollution lumineuse sur les oiseaux marins, d'identifier les principales zones d'échouge et les principales espèces impactées, il est demandé à la population de signaler les découvertes d'oiseaux échoués en remplissant le formulaire en ligne accessible ICI.
Pour tout complément d'information ou assistance, contactez la SCO par téléphone au 83.89.40 ou par courriel : asso.sco@gmail.com.
Merci de diffuser l'information et pour votre participation !